Depuis hier lundi 20 juin, la colère des citoyens est palpable dans les villes de Boké, kamsar et sangaredi. À de la pénurie de carburant dans les différentes stations de services.
Dans la matinée de ce mardi au centre ville du chef-lieu de la préfecture, il est difficile pour n’est pas dire impossible de faire plein, pour toute cette ville minière. Une seule station de services est opérationnelle.
Devant la station UST, c’est la confusion totale entre Motocyclistes et piétons qui sont fortement massés et se bousculent pour avoir quelques litres de carburant. << Depuis 7 heures je suis là, maxi j’ai fait deux heures ici pour remplir mon réservoir car je dois aller jusqu’à sangaredi. Mais vous voyez le fil d’antenne et ça risque de prendre plus de temps. Même au marché noir, les litres d’essence sont invisibles, certains vendeurs qui ont peur des représailles des forces de sécurité vendent le litre en cachette à 20.000 francs guinéens>>, dénonce un motard rencontré sur place.
<<Cela depuis hier je n’ai pas travaillé à cause de cette crise d’essence qui me pénalise>>, déplore un autre conducteur.
Les passagers sont les plus touchés par cette situation. << Ce matin en allant au marché hangar le motard m’a dit de payer 70.000 fg. Ce que j’ai refusé par ce que cela va jouer sur les achats que je vais effectuer. C’est vraiment inquiétant aujourd’hui à l’allure où vont les choses dans ce pays>> s’insurge Fatoumata Diassy ménagère.
De l’avis d’un pompiste qui a requis l’anonymat, la cause de cette situation est due à une rupture de stock avant de rassurer que tout va rentrer en ordre dans les prochaines heures.
Le même constat se dégage dans plusieurs villes de la préfecture notamment à sangaredi, kamsar et kolaboui ou de nombreux propriétaires d’engins sont obligés tout simplement d’immobiliser leurs véhicules faute de carburant.
Faut-il le rappeler, des rumeurs concernant une crise de carburant circulaient à travers le pays. Et si cette pénurie perdure ça va forcément avoir des conséquences négatives sur le quotidien des citoyens déjà éprouvés par la cherté de la vie.
Baïlo Bah depuis Boké pour le24heures.com