En marge de la manifestation du Front National pour la Défense de la Constitution, prévue le 23 juin prochain, les acteurs sociaux guinéens se divisent et se justifient. Ce, après l’interdiction de toute manifestation ou protestation sur la voie publique, avant les campagnes électorales.
Pour Abdoulaye Kourouma par exemple, le droit de manifester fait partie des droits reconnus par la « Déclaration Universelle « . La manifestation selon lui, est aussi un droit universel et constitutionnel et, ceux qui veulent les empêcher seront responsables de ce qui arrivera.
« Ce n’est pas le faite de soutenir ou pas une partie, que ce soit les manifestants ou le gouvernement. Ce qu’il faut retenir, l’exercice des droits individuels est même prescrit dans la charte de la transition. La manifestation aussi est un droit universel et constitutionnel. Ceux qui veulent violer ces principes élémentaires, notamment le droit de manifester seront responsables de ce qui va arriver. La manifestation est un droit reconnu. Nous, ce qui nous préoccupent c’est comment enlever notre pays dans cette situation actuelle », a-t-il prévenu.
La rédaction