La Guinée le carrefour de tous les maux, bien que les hommes de lettres, journalistes, acteurs politiques et de la société civile procèdent à leur dénonciation à travers les mots. Mais le comportement de nos dirigeants qui sont aux affaires demeurent toujours les mêmes. Posons-nous les questions de savoir pourquoi nos dirigeants ne changent pas d’atitudes dans leur gestion ? pourquoi c’est toujours nous qui sommes en retard ? À quand le changement de comportement de nos responsables ? À quand l’ère de notre développement va souffler ? Autant de questions que tout bon guinéen devait se poser. Autant d’interrogations que tout bon cadre devrait s’en interroger ? Pour aboutir à un bon changement, à une meilleure condition de vie que tout citoyen de ce pays rêve aspirer.
Cela fait un demi et une décennie depuis que nous avions obtenu notre indépendance. Mais cela n’a toujours pas remédier aux problèmes guinéens. Nous continuons toujours à nous lamenter de la colonisation que les blancs nous ont infilgé. C’est dans ce contexte je vais encore posé ces questions de savoir : combien de pays africains ont ils obtenus leurs indepences et qui se sont développés de nos jours à travers leur propre ressources humaines et matérielles. Autant d’exemples à citer : nous avons le Ghana, l’Algérie, le Sénégal, le Rwanda, la Tanzanie pour ne citer que ceux-là. Pourquoi continuer toujours à pointer du doigt aux colons d’être à l’origine de nos maux.
La Guinée premier pays exportateur de boxite devant l’Australie mais nous nous plaignons toujours de l’état de nos routes. Pas d’hôpitaux dignes de noms pour assurer la santé de nos citoyens. Nous demeurons toujours en manque d’aéroport et d’aérodrone et de services sociaux de bases dans notre pays.
La Guinée château d’eau d’Afrique de l’ouest, mais nous n’avons pas d’eau potable dans nos robinets pour nous désaltérer. Oui nous sommes la source d’eau en Afrique de l’ouest, mais nous n’avons pas des barrages hydroélectriques dignes de noms pour nous approvisionner en courant éclectique. 63 ans de souveraineté nationale, d’indépendance, le guinéen ne se débarrasse toujours pas de ces expressions révolues dans ce monde du 21ème siècle : whé yhé fah! Oh yhé sigah! whé thê fah, Oh thê sigah.
Cela m’intrigue au point que chaque jour que Dieu fasse je me pose des questions dans ces conditions. Chaque jour que Dieu fasse nous découvrons des détournements à ciel ouvert avec des bandits à Col-blanc. Le scandale géologique où les occidentaux viennent faire leur scandale.
À qui la faute ? est-ce nous ? oubien nos dirigeants ? Oui à qui il faut imputer la responsabilité de ce grand retard dont nous portons toujours au dos. Je répondrais favorablement à cette interrogation tout en disant que la responsabilité est partagée.
Pour résoudre cette équation à double inconnue, il nous faut des cadres intègres, des responsables d’otés d’une très bonne probitée morale prêts à écouter leur peuple. Prêts à changer l’image de ce pays qui sombre toujours dans le retard. Et cela ne se fera pas sans l’accompagnement des citoyens patriotes, déterminés à protéger les édifices publics, prêts à prôner le civisme, la paix et l’unité nationale dans ce pays.
AOD pour Le24heures.com